HISTORIQUE DE L'ÉGLISE SAINT-JOSEPH
LES DÉBUTS DE LA PAROISSE
l est bien vrai que depuis aussi loin que 1650 la vie réunissait une première communauté surtout autochtone, desservie par les religieux missionnaires jésuites et récollets, le long de notre fleuve au caractère instable, sur un territoire dont les frontières s’allongeaient du Haut Canada à Deux-Montagnes. Puis, l’archevêque de Québec Mgr Briand décide de donner à Les Cèdres un curé permanent, M. Pierre Denault. C’est à ce moment que des registres paroissiaux s’ouvrent et que commence à s’écrire l’histoire religieuse de notre terroir. Ainsi le P. Joseph Carpentier inscrivit le 5 février 1752 un premier baptême aux registres de la paroisse (Joseph Marie Lalonde, le 8 mars la première sépulture ( Antoine Gignac) et le 8 février 1753 le premier mariage ( Etienne Bissonnette et Catherine Vitry). Les archives paroissiales sont la mémoire de ces enfants, jeunes, adultes et aînés qui d’une façon ou d’une autre ont célébré l’œuvre de Dieu se manifestant au cœur de leur histoire, devenue notre histoire. Ils ont la force de nous aider à réaliser que nous sommes membres d’un Peuple en marche dont le Souffle ne s’est jamais tari. Nous vous souhaitons donc un bon voyage sur la longue route des Cèdres qui traverse deux siècles et demi d’événements religieux que le temps a conservé jusqu’à aujourd’hui.
L'ÉGLISE
LES DÉBUTS DE LA PAROISSE
La première chapelle aux Cèdres fut construite en 1728; elle servit jusqu'à la construction de la première église en 1781. En 1786, M. le colonel de Longueuil donna à la paroisse le terrain où l'église était déjà située. Malheureusement, la paroisse rencontra de nombreuses difficultés financières: à un moment, on envisagea de vendre le terrain, mais on comprit que l'éventuel bénéfice de la vente devrait être versé aux héritiers du colonel, et la paroisse n'aurait rien. Le plan fut abandonné et l'actuelle église de pierre fut commencée en 1879 et fut inaugurée en 1881. Nous devons cet édifice aux formes néo-gothiques à l'architecte bien connu Victor Bourgeau (1809- 1888). Entre 1849 et 1888, Bourgeau produisit un nombre impressionnant d'églises à travers tout le Québec : Trois-Rivières, Saint-Anicet, Montréal, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Lavaltrie, L'Assomption, etc. Ce fut l'entrepreneur, François-Xavier Archambault qui réalisa l'ensemble des travaux qui se déroulèrent entre les années 1879 et 1881. Leur coût total sera évalué à plus de 40 500 $. Bien qu'elle soit sensiblement au même endroit que la précédente, la nouvelle église de Soulanges est située en retrait de l'emplacement original. Le terrain gazonné faisant face à l'actuelle devanture est le lieu où jadis se retrouvaient l'édifice et le cimetière de 1781. Les pierres récupérées lors de leurs démolitions furent utilisées pour élever le mur d'enceinte du cimetière que l'on peut toujours apercevoir à l'arrière de l'église. Dominant le village par sa hauteur, le clocher est garni de trois cloches. Importés de Londres vers 1881, elles pèsent respectivement 1 800, 1 050 et 790 livres et forment un "carillon parfait" selon les directives de l'évêque de Montréal de l'époque Mgr E.-C. Fabre. L'apparence extérieure a été modifiée après le 14 janvier 1950. (voir le texte "Chute du clocher dans l'église")
MONUMENT SACRÉ-COEUR
À l'avant de l'église Saint-Joseph-de-Soulanges, nous retrouvons un monument du Sacré-Coeur.
Élevé en remerciement à la protection divine accordée aux jeunes hommes Des Cèdres lors de la Première Guerre Mondiale, le Monument du Sacré-Coeur est un rappel émouvant de cet événement sanglant. Installée en 1919, la base de marbre provient de la Maison Brunet de Côte-des-Neiges. Il faudra attendre deux autres années avant que la statue soit installée sur son socle. Sculptée par les artisans de Pietrasanta en Italie, elle est composée de marbre de Carrare. Les lampadaires, également de l'époque, s'illuminaient les vendredis et les jours de fête.
CHUTE DU CLOCHER DANS L'ÉGLISE
CHUTE DU CLOCHER DANS L'ÉGLISE
Le samedi, 14 janvier 1950 à 11 h 23, un vent de 65 milles à l’heure jetait bas la flèche de notre clocher. Le clocher était surmonté d'une croix de neuf pieds, c’était une construction pyramidale de 65 pieds en bois et tôle. En tombant, du côté de l’école (le couvent à l'époque), sur la couverture de l'église, elle écrasa quinze solides chevrons, se brisa en deux. La partie inférieure, le gros bout, roula alors et s'écrasa sur le sol; la partie supérieure, le petit bout surmonté de la croix, enfonça le transept sud-est de l'église, traversa la voûte, fit éclater le lustre qu'il rencontra en chemin, déchira la toile de la crèche de Noël, frappa la corniche de la statue de la Sainte Vierge laquelle vola en éclats et vint, en brisant sa croix, se planter dans le mur au-dessus de l'autel de la Vierge alors qu'elle demeurait suspendue par son autre bout à la voûte de l'église. Le clocher fut reconstruit, mais avec 20 pieds de moins. Il est peut-être moins imposant, moins élancé. Il indique toujours le but de la vie : le ciel.
L'ORGUE BRODEUR DE 1898
•20 jeux, 22 rangs, 1178 tuyaux •2 claviers manuels et pédalier •Traction mécanique
L'église n'avait jamais eu d'orgue avant l'installation de l'instrument actuel, acheté pour 2 000$ en 1898. Il a été réalisé par Eusèbe Brodeur dans son atelier de La Providence (Saint-Hyacinthe). Il suscita une grande curiosité: des enfants - et même une femme - rivalisèrent pour le poste de souffleur, aux gages de 10 cents l'heure. Depuis son installation, l'instrument remplit fidèlement sa fonction jusqu'à ce que, par manque d'entretien, il devint inutilisable. En 1975, la paroisse confia à la maison Guilbault-Thérien (alors sous la raison sociale "Orgues Providence") la tâche de le restaurer. Le facteur dut alors régler des problèmes d'approvisionnement en vent et de réparation de la mécanique. Il lui fallut aussi restituer la partie aiguë de la tuyauterie du Prestant, de la Doublette et même à peu près toute celle de la Mixture, les tuyaux ayant disparu ou étant devenus irrémédiablement déformés. Ces travaux ont redonné aux paroissiens un bien bel orgue qui est maintenant classé "Monument historique". Cet instrument tient son originalité du fait que très peu d'orgues Brodeur ont traversé le temps sans disparaître ou sans avoir été grandement modifiés. Seules les églises de Cacouna (1888) et de Saint-Joseph-de-Soulanges possèdent l'immense privilège d'abriter des exemplaires qui conservent toujours leur authenticité. À noter que l'histoire d'Eusèbe Brodeur (1837 - 1913) est loin d'être banale. En effet, il fit ses débuts comme apprenti auprès de Joseph Casavant dès 1860. Devant les qualités manifestes de Brodeur et la peur de ne pouvoir assurer la transmission de son savoir à ses fils, Joseph Casavant lui vend son atelier six ans plus tard. Devenu propriétaire et tuteur, Eusèbe Brodeur enseignera à Claver et Samuel Casavant l'art qu'il avait naguère appris de leur père. En 1879, les deux frères décident de quitter leur ancien maître pour fonder leur propre compagnie, la Maison Casavant Frères. Au prise avec de graves difficultés financières, Eusèbe Brodeur met fin à ses activités 26 ans plus tard, soit en 1905.
LES DESSERVANTS DE LA MISSION DE SOULANGES MAIS RÉSIDANT À SAINTE-ANNE
LES DESSERVANTS DE LA MISSION
1737 Pierre Sartelou, p.s.s.
1740 P.E. Déperet, p.s.s.
1742 Simon-Louis Perthuis, p.s.s.
1747 P.E. Déperet, p.s.s.
1752 Joseph Carpentier, récollet
1753 Mathieu Guillon, p.s.s.
1754 P.E. Déperet, p.s.s.
1757 Jean-Claude Mathevet, p.s.s.
1758 Pierre Sartelou, p.s.s.
1764 Louis-François Gadbois dît Mauger, récollet
1766 J.-C. Malthevet, p.s.s.
1767 Vincent-Henri Guichard de Kersident. p.s.s. — de passage
NOS CURÉS 1767 À 1817
Pierre Denault de 1767 à 1789
Le ministère de M. Pierre Denault en est un de pionnier. Les 22 ans passés aux Cèdres sont remarquables par son travail acharné à vouloir fonder de nouvelles paroisses pour ses fidèles répandus sur un immense territoire. On peut considérer la paroisse-mère de Saint-Joseph-de-Soulanges comme le berceau de tout le comté. Pendant son ministère aux Cèdres, il est le fondé de pouvoir du seigneur Joseph Lemoine de Longueuil selon certaines conventions passées devant le notaire Gabrion. Âgé de 62 ans et après 39 ans de prêtrise et 11 ans d’épiscopat, il s’éteint dans une vieille masure à Longueuil.
François Brunet de 1789 à 1794
Bien que le règne de M. Brunet soit marqué par une manque de tact, une désorganisation, il en demeure un homme de foi solide et de bonne volonté.
Laurent Archambault 1794 à 1808
M. Archambault ne s’affirmera pas. Il est plus un vicaire qu’un curé pendant que son administration vacille. Bientôt, il n’apparaîtra plus le dimanche, son évêque lui défendra de monter à l’autel.
Laurent Aubry de 1808 à 1817
On dit de lui qu'il est le Pontife des Cèdres. Un jour son évêque ne peut s'empêcher de lui dire : "Savez-vous que vous avez toute l'apparence d'un évêque?" et M. Aubry de répondre : "Je suis du bois pour en faire". Eh bien!, de poursuivre l'évêque, lorsque nous les ferons en bois, nous vous choisirons!" Dévoué pour ses paroissiens et oeuvrant pour l’organisation de mission pour les coins les plus reculés. Il s’occupe de la décoration de l’église et il a commencé la chapelle de St-Polycarpe, ramené les pécheurs, rehaussé la splendeur du culte et fait comprendre aux paroissiens l’obligation de payer la dîme.
NOS CURÉS 1817 À 1842
Antoine Manseau de 1817 à 1827
Le curé Manseau exercera les fonctions d’ archiprêtre lui conférant des pouvoirs sur sa paroisse aussi bien que celle de Vaudreuil, Ile-Perrot, Châteauguay, Rigaud et St-Régis.
Il saura ramener la piété chez les fidèles et opérer des changements notables aux Cèdres.
François-Norbert Blanchet de 1827 à 1838
Premier prêtre à dire la messe par delà les Rocheuses, il sera aussi le premier évêque de St-Boniface et deviendra archevêque de l’Oregon.
Ses principales préoccupations aux Cèdres sont sans contredits la question des écoles et la future paroisse de Coteau-du-Lac.
Auguste-Magloire Blanchet de 1838 à 1842
Pendant son ministère aux Cèdres, tout comme son prédécesseur, il se préoccupe des écoles: il voit à la construction du couvent des filles, est élu commissaire d’école sans négliger la spiritualité de ses paroissiens. Ensuite évêque de Montréal, il occupera le même poste à Nesqualley et se retirera avec le titre d’évêque d’Ibora à Vancouver.
Édouard Lecours 1842
M. Lecours s’assurera de la possession du terrain de l’église par la fabrique en faisant passer le titre-nouvel au seigneur de Beaujeu.
Sa cure aux Cèdres ne dura que 4 mois et il fut nommé à Longue-Pointe.
NOS CURÉS 1842 À 1877
Étienne Lavoie de 1842 à 1844
M. Lavoie, son règne sera aussi de courte durée mais son administration connaîtra d’importants évènements. Prêtre zélé et homme d’étude, il s’emploie à répondre aux besoins des écoles. Le couvent obtient l’agrandissement de son terrain et l’école anglaise reçoit des fonds.
Hippolyte Moreau de 1844 à 1848
D’un esprit ecclésiastique, il s’occupe de la question des écoles et de l’érection civile de la paroisse.
Il fut nommé à la cure de St-Eustache et ensuite, en 1853, appelé à l’évêché de Montréal où il devient chanoine.
François-Pascal Porlier de 1848 à 1849
On lui reconnaît une âme généreuse, le zèle et la piété.
Il organise la pratique des œuvres et coutumes religieuses comme le mois de Marie, le mois de Saint-Joseph ou la tempérance.
C’est sous son inspiration que l’on achète le premier orgue au coût de 50 louis en 1849.
Maurice Roux 1849 à 1877
Connu pour avoir gardé ses « manières Françaises », il est un prêtre instruit et distingué. Ces façons originales s’accompagnent de franchise et de bonhomie. « Il s’étonne de l’étonnement des autres », nous écrit l’abbé Auclair, ce qui n’empêche pas ce curé d’être apprécié et de poursuivre un travail laborieux et c’est pendant sa cure que commenceront les travaux de l’église actuelle.
NOS CURÉS 1877 À 1951
Joseph-Antoine Plessis-Bélair de 1877 à 1890
Appartenant à la famille de Mgr Plessis et décrit comme « bel homme au physique et de manières distinguées », on lui reconnaît aussi de belles qualités intellectuelles.
Très paternel, ses conversations s’agrémentent de « mon fils ou mon fiston » tout autant que « mon castor, juron très honnête »!
Théophile Chagnon de 1890 à 1905
Avec M. Chagnon, la paroisse vit une administration calme.
Avec une belle église, un couvent bien bâti, « il ne reste plus qu’ à regarder tourner le soleil », comme disent les bonnes gens.
Spirituel mais modeste, il savoure les historiettes et les mots pittoresques.
Joseph-Adélard Castonguay de 1905 à 1915
M. Castonguay se montrera un prêtre actif et dévoué. Les anciens se souviennent « du bel homme, de haute taille et figure avenante, à la voix forte et harmonieuse, très digne et jovial… »
Cet homme représente la force d’endurance des premiers colons.
Joseph-Noé Rémillard 1915 à 1951
Vu comme le « dernier survivant de cette génération de prêtres de 1892 », il oeuvrera pendant 35 ans à Saint-Joseph-de-Soulanges. Cet homme aux traditions rayonnera par son amitié joyeuse et taquine.
On lui doit l’unification des commissions scolaires du temps et c’est sous son règne que l’on célèbrera le 175e anniversaire de la paroisse religieuse.
Devenu chanoine, il fêtera ses 50 ans de prêtrise.
NOS CURÉS 1951 À 1982
Adrien Patenaude de 1951 à 1955
Le 200e anniversaire de la paroisse religieuse sera célébré sous son règne et sa présidence.
Il deviendra plus tard chanoine.
Gaétan Lebeuf de 1955 à 1957
Son passage fut bref dans notre paroisse, un an environ. Il eut le temps toutefois de voir à faire transporter la maison du bedeau (M. Eugène Duval) pour faire place à la nouvelle école Marguerite Bourgeoys, installer la grande vitrine à l’arrière de l’orgue et faire installer un nouveau plancher de tuile dans l’église.
En 1957, lors de la visite pastorale de Mgr Langlois, ce dernier n’hésite pas à féliciter la paroisse pour le “bon ordre qui règne partout au spirituel et au temporel”. M. Lebeuf quittera la paroisse quelques mois plus tard pour assumer la responsabilité de curé de la cathédrale de Valleyfield.
La bonté de ce prêtre et son sourire sont encore présents dans le cœur de ceux et celles qui l’ont côtoyé.
Edmour Laberge de 1957 à 1974
Le Concile Vatican II (1962-1965) allait apporter bien des changements dans la vie chrétienne tout autant que dans la liturgie. M. Laberge prit grand soin de mettre en oeuvre les réformes qui s’imposaient. Un grand ménage de l’église permit d’aménager les lieux favorisant davantage la participation de l’assemblée. En 1966, de grandes fêtes soulignaient la nouvelle décoration de l’église; S.E. Mgr Valérien Bélanger, évêque auxiliaire à Montréal et ancien vicaire aux Cèdres consacra solennellement le Maître-autel nouvellement installé
On procéda également à des travaux d’agrandissement dans le cimetière où on y installa le magnifique calvaire immédiatement à l’arrière de l’église, pour honorer les anciens curés qui y sont inhumés.
Au delà de son allure autoritaire, M. Laberge, nommé chanoine aux Cèdres en 1962, contribua à apporter un esprit d’ouverture positive aux grandes mutations d’une société engagée dans une révolution dite tranquille.
Louis Rainville 1974 à 1982
Homme d’une grande charité chrétienne.
Sous son règne, se fêtent les 225 ans de la paroisse.
Il est le père du deuxième livre traitant de l’histoire des Cèdres et de Saint-Joseph-de-Soulanges qui fût écrit par Lisette Audet Sabourin.
NOS CURÉS 1982 À AUJOURD'HUI
Georges Descent de 1982 à 1990
Un grand ménage de l’église s’imposait tant à l’extérieur (perron, toit, joints de l’église) qu’à l’intérieur (réparations, peintures); ce qui fut fait avec goût, ténacité et conviction. Ce projet a nécessité des collaborations à travers lesquelles les cédrois et cédrelles ont manifesté leur attachement et leur fierté d’avoir un temple aussi resplendissant de beauté.
Les efforts de M. Descent n’ont pas été moindre pour construire surtout une nouvelle Église, moins centrée sur la hiérarchie et davantage co-responsable, où tous et toutes doivent développer un esprit d’équipe dans la réalisation d’une mission évangélique portée ensemble. La mise en place de la pastorale scolaire allait contribuer à atteindre cet objectif.
René Ladouceur de 1990 à 1995
La paroisse a souvent bénéficié des précieux services des Clercs de St-Viateur du Collège Bourget de Rigaud. Cela allait se continuer avec la nomination du recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes comme pasteur des Cèdres. Fort de son expérience comme professeur, son enseignement savait apporter réconfort et encouragement. Son grand souci de beauté liturgique permit de beaux rassemblements comme ceux de la Fête de l’Amour.
Un projet de vente du presbytère demeura infructueux, les documents légaux n’en permettant pas la réalisation.
André Lafleur de 1995 à 2005
Avec la même ardeur que ses prédécesseurs, M. Lafleur ne cesse de contribuer à embellir le merveilleux temple de la communauté: réparation des fenêtres et des verrières de l’église, restauration des portiques de l’église, aménagement nouveau en face de l’église... On procéda à la création du “Comptoir Lafleur” (maintenant Comptoir familial Les Cèdres) dans l’ancienne Salle des oeuvres à l’arrière de l’église, puis dans une nouvelle bâtisse à deux pas du presbytère, pour répondre aux besoins des familles dont la situation économique est plutôt difficile.
Malgré le fait que la population des Cèdres ne cesse d’augmenter, M. Lafleur doit partager son temps entre la paroisse et le diocèse où il assume le poste de Directeur du Centre de formation pastorale. Les fêtes du 250e veulent raviver la flamme de la foi d’une communauté qui doit composer avec les défis de la sécularisation.
Gérald Sareault 2005 à aujourd'hui
Depuis septembre 2005, M. Sareault cumule le poste de curé et d'administrateur pour la Paroisse Saint-Joseph-de-Soulanges à Les Cèdres et la Paroisse de Saint-Lazare à Saint-Lazare. Depuis janvier 2009, la Paroisse Saint-Lazare est dissoute et la Paroisse Saint-Joseph-de-Soulanges est agrandie. M. Sareault voit avec une main de maître à la bonne marche de ces deux églises. Depuis son arrivée à Les Cèdres, il a vu à la restauration du toit de l'église qui coulait, à l'agrandissement du cimetière, modernisation du système informatique et installation d'un réseau informatique entre les deux églises